Un large périmètre autour du stade est bouclé par les forces de l'ordre pour le match de l'euro Hongrie-Islande. Nous arrivons tout de même à nous garer non loin de l'enceinte.
Ensuite, nous prenons le métro pour rejoindre le vieux port. Sur le trajet, nous nous retrouvons au milieu d'une centaine de supporters hongrois qui entonnent des chants à la gloire de leur sélection nationale. Nous sommes déjà dans l'ambiance.
Enfin le vieux port, aux couleurs de la Hongrie. Sous le miroir géant, les hongrois, déjà fortement alcoolisés, se sont entassés pour réaliser des chorégraphies et chanter très fort. Avec Thomas nous sommes au milieu de tout ce gentil bazard, comme des poissons dans l'eau. Imprégné par l'ambiance, mon réflex déclenche tout seul car le supporter hongrois est très festif et docile, il se laisse photographier facilement, sans problèmes. On a même du mal à croire qu'il y a une semaine, c'était une bataille rangée, au même endroit, entre russes et anglais. L'entrecote n'en demandait pas tant.
Au milieu de l'après-midi, un cortége de 25000 hongrois se forme pour entamer une marche direction le stade vélodrome, avec à leur tête les ultras, voire plus, encadrés par des forces de l'ordre très nettement en infériorité numérique. On ressent une certaine tension.
Au rond point du prado, à cent mètres du stade, c'est l'orgie de la bière. Toujours dans une ambiance festive et malgré l'orage très violent, les hongrois dancent, chantent et boivent. Les islandais se mèlent à la fête sans complexe. Tout le monde se mélange, même les hongroises. Cet après-midi, à Marseille, c'est la grande célébration du football, enfin. La bataille rangée du vieux port, il y a une semaine, est oubliée. C'est palpable, l'ambiance est vraiment à la fête.
Ensuite, alors que les hongrois se décident à rentrer dans le stade, nous descendons l'avenue du prado où nous croisons quelques milliers de supporters islandais qui, eux aussi, vont encourager leur sélection dans le stade mythique.
A l'entrèe de la fan zone, nous tombons sur deux des notres (villeveyracois) qui vont au match.
La suite est moins bien : à l'entrée de la fan zone, nous nous faisons refouler car, je cite : "avec votre matos photos, si vous voulez rentrer, il vous faut une carte de presse". Merde!!!
Retour vers le stade. Le match a commencé. On entend la ferveur monter. Elle envahit tout le quartier.
Finalement, on rentre chez nous.
Les réseaux sociaux ainsi que les médias ont désigné les irlandais meilleurs supporters de cet euro.
Moi, je mets un billet sur les hongrois(es).
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